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Les stages de récupération de points, ce qu'il faut savoir

Comme leur nom l’indique, les stages de récupération de points sont conçus pour recouvrer des points perdus en raison de quelques infractions commises, et par la même éviter une possible invalidation du permis.

Le stage de sensibilisation à la sécurité routière de son appellation officielle, n'est aucunement une sorte de mise à niveau du Code, mais ont plutôt un objectif de prise de conscience des risques, des actes imprudents et dangereux dans la conduite. Qui peut prétendre à ces stages et comment se déroulent-ils ? Réponses.

 

Les stages de récupérations de points : pour qui ?

Ne pouvant être effectué qu’une fois dans l’année, un stage de récupération de points est accessible à tout conducteur qui a moins 4 points à rattraper. Ayant un permis toujours valide, il disposera donc d’au moins 1 point jusqu’au jour où il effectuera le stage. Pour connaître le solde restant des points permis, il est possible de le consulter en ligne sur des sites spécialisés ou auprès de sa préfecture. Si la participation au stage n’est pas obligatoire d’une manière générale, elle l’est dans certains cas précis.

Les conducteurs titulaires d’un permis probatoire doivent ainsi s’y plier suite à une infraction leur ayant valu le retrait de 3 points. Notifiés par courrier, ils ont alors l’obligation de s’inscrire et participer à un stage de sensibilisation à la sécurité routière dans un délai de quatre mois après avoir reçu le courrier. Cette obligation de stage permettra à l’automobiliste ayant un permis probatoire de récupérer non seulement des points, mais aussi de ne pas avoir à payer d’amende.

 

Stages de récupération de points : ce qu’il y a au programme

Sorte de formation basée sur des échanges axés principalement sur l’importance de la sécurité routière, les stages de récupération de points ne prévoient pas d’examen sanctionnant la fin du stage et encore moins de tests. Le but étant de faire réaliser à chaque stagiaire les risques que leurs attitudes dangereuses peuvent engendrer pour eux-mêmes et pour les autres. Les séances, pilotées par deux spécialistes de la sécurité routière, requierent une participation active de tous les participants.

Ces derniers sont en effet invités à s’exprimer sur leurs expériences de la route, des cas concrets abordés pour ensuite apprendre à mieux se comporter sur la route dans le respect du Code. Outre ces échanges, des statistiques et généralités sur la sécurité routière, la notion de vigilance, la logique de l’accident, les dangers des stupéfiants, de l’alcool et la vitesse ainsi que des études de cas sont également au programme.

En fonction de la situation de l’automobiliste ou des centres, une séquence de conduite peut être prévue ou encore une entrevue individuelle avec un psychologue agréé. Comptant au moins 6 stagiaires avec au maximum 20 participants, le stage permet de récupérer jusqu’à 4 points, voire plus, sans dépasser les 12 points dans le cas d’un permis classique.

 

Ce que dit la loi

Comme il a été évoqué plus haut, la participation à un stage de récupération de points peut être effectuée à l’initiative du conducteur ou être imposée par la loi. Conçus afin de poser en premier lieu les enjeux liés à la sécurité routière et en second lieu d’encourager les conducteurs à adopter les bons comportements sur la route, les stages de récupération de points s’assimileraient, aux yeux de la loi, à davantage de la sensibilisation ou une éducation routière qu’une formation.

Pour une meilleure éducation et afin de mieux inculquer aux usagers leur position d’acteur dans le monde de la circulation routière, un programme de sensibilisation 2eme génération est le seul appliqué depuis 2018 selon l’arrêté du 26 juin 2012.

 

Où faire son inscription ?

L’organisation des stages de récupération de points est planifiée par des organismes privés. Ces derniers disposent en effet d’un agrément délivré par la préfecture. Si l’on souhaite suivre un de ces stages, l’on n’est toutefois pas obligé de s’inscrire auprès d’un organisme de sa préfecture. Le programme étant identique pour chaque centre spécialisé, on peut tout à fait effectuer un stage de sensibilisation à la sécurité routière n’importe où dans l’Hexagone. Pour ce qui est du prix, le coût d’un stage de récupération de permis est en moyenne de 250 euros.

Pour pouvoir diriger le stage, les deux intervenants ont préalablement suivi une formation spécifique auprès de l’Institut national de sécurité routière et de recherches. Au bout de quelques semaines de formation, un certificat agréé par le ministère des Transports leur est ensuite délivré, attestant de leur aptitude à mener un programme de stage de récupération de points. Sans formation spécialisée à l’Institut national de sécurité routière et de recherches, le titulaire d’un Brevet d'Aptitude à la Formation de Moniteurs ou BAFM peut demander un agrément auprès de la préfecture du département où il veut proposer des stages.